Craignez-vous que votre chat vous en veuille que vous le laissiez seul à la maison pendant que vous partirez en vadrouille à l’autre bout du monde ?
Dans ce cas, emmenez-le avec vous ! Toutefois, il conviendra de prendre quelques mesures de sécurité et de bien vous organiser. Comme vous le savez, le chat est un animal qui apprécie la routine et le changer d’environnement n’est pas forcément ce qu’il y a de moins stressant pour lui. Cela dit, il est vrai qu’il est parfois impossible de le faire garder pour un long séjour et puis, il y a certains propriétaires de chats qui n’aiment pas se séparer de leur animal adoré. Quelle qu’en soit la raison, il est important de tenir compte des besoins de ce dernier avant de le faire voyager.
Voici quelques conseils pratiques pour votre futur voyage avec votre minet.
Un peu d’entraînement pour habituer le chat à la caisse ou au sac de transport
Nous ne vous garantissons rien quant au fait qu’il vous fasse un peu la tête au début, mais c’est pour son bien !
En effet, selon la législation française, il est impératif pour un animal de compagnie de voyager dans un contenant. Ainsi, qu’il s’agisse d’une voiture, d’un train ou de l’avion, la caisse ou le sac de transport sont à privilégier. Néanmoins, pour éviter à l’animal d’être mal à l’aise dans sa caisse et qu’il vous boude, nous vous recommandons d’en prendre une suffisamment grande pour lui permettre de bouger. Il doit pouvoir se tenir debout et se retourner à sa guise. Après n’optez pas non plus pour une caisse volumineuse, parce que votre boule de poils risque d’être fortement secouée pendant le voyage.
Pour un voyage en avion, le mieux, c’est de se renseigner auprès de la compagnie aérienne pour connaître les dimensions acceptées de la caisse de transport. Puis, vous en achèterez une sur un site spécialisé en accessoires pour les chats ou en magasin.
Pour l’encourager à entrer dans sa caisse, n’hésitez pas à la laisser ouverte. Petit à petit, sa curiosité l’emportera et il voudra explorer les lieux. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, aménagez la cage avec ses jouets, un coussin et un plaid tout doux. Il se montrera plus coopératif à ce moment-là.
Familiarisez-le au harnais et à la laisse
Pour voyager avec un chat, il y a d’autres accessoires incontournables à emmener avec vous, dont le harnais et la laisse.
Pourquoi est-ce utile ? Tout simplement, parce que le minet aura aussi droit au contrôle de sécurité à l’aéroport. Du moins, sa caisse de transport sera passée au scanner et vous devrez le prendre dans vos bras pour passer le portique. Après cela, le chat devra reprendre sa place dans son contenant. Ici, le harnais et la laisse vous serviront comme mesure de précaution s’il tente de prendre la fuite. S’il est très stressé, il peut ne pas se montrer très docile. Par conséquent, il vaut mieux prendre les devants et vous préparer à cette éventualité.
Qu’en est-il des formalités pour le voyage ?
Maintenant que les accessoires pour le chat, les jouets et la nourriture sont bien rangés dans la valise, il faut s’attarder sur les formalités pour le voyage.
Que vous partiez pour quelques semaines seulement ou au contraire pour plusieurs mois, il y a certains documents à préparer. Avant le départ, un passage chez le vétérinaire s’imposera pour vérifier l’état de santé de l’animal. Puis, celui-ci vous conseillera sur les vaccins à faire (par exemple, le vaccin contre la rage). À noter qu’en fonction du territoire sur lequel vous allez entrer, il se peut que l’antiparasitaire soit obligatoire (du moins, c’est indispensable en Europe). À cela, un certain nombre de documents sont à inclure, dont notamment :
- Le passeport du chat ;
- La carte d’identité (la puce électronique peut être exigée en fonction des pays) ;
- Le certificat de bonne santé préparé par un vétérinaire ;
- Un titrage des anticorps antirabiques doit être établi par un laboratoire agréé (pour les déplacements en Europe).
Par ailleurs, avant votre départ, pensez à vous renseigner sur les modalités de voyage avec un chat pour le pays de destination, le pays de transit (s’il ne s’agit pas d’un vol direct) et pour votre retour en France (si le pays dans lequel vous avez voyagé est non indemne de rage).